Oh my god.
N'y voyez là aucun jeu de mots. Je ne prends même pas la peine de me lever, c'est le PC portable qui est venu à moi. Je suis cloîtré au fond de mon lit, comme tétanisé après avoir vu La Passion du Christ.
N'y voyez là aucun jeu de mots. Je ne prends même pas la peine de me lever, c'est le PC portable qui est venu à moi. Je suis cloîtré au fond de mon lit, comme tétanisé après avoir vu La Passion du Christ.
Je ne sais même pas si je peux, sans paraître suffisant, faire un commentaire sur ce film. Que dis-je, sur ce chef d'oeuvre du septième art.
La Passion du Christ, film écrit, réalisé et produit par un pilier du cinéma : Mel Gibson. Un casting plein de nouvelle tête puisque je n'ai reconnu qu'une seule actrice : Monica Bellucci. Et pas n'importe laquelle. Une Monica Bellucci somptueuse dans un rôle qui lui va à ravir, celui de Marie-Madeleine. Si le film n'était pas une biopic historique, j'aurai presque cru que ce rôle avait été écrit pour elle. Pourtant c'est bien l'inverse puisque le film retrace les douze dernières heures de Jésus Christ.
Aucune erreur repérée, je pensais en trouver quelques unes mais non. Je n'ai rien trouvé, même pas un plan foireux. Le film est très violent, les âmes sensibles ne devraient pas le regarder et pourtant je conseille à ceux et celles ne l'ayant jamais vu de le faire rapidement. Vous y gagnerez beaucoup. Il y a des scènes qui se rapportent au gore, d'une extrême violence et notamment les scènes de châtiment et de crucifixion. C'est la première fois que je me suis vu plongé dans un film avec beaucoup d'admiration tout en espérant qu'il se finisse rapidement.
Je suis complètement bloqué entre la magnanimité et répulsion. Ce film démontre avec beaucoup de pudeur la force et l'atrocité du sacrifice. Ponctué par des scènes d'une douceur immense comparées aux autres scènes, il véhicule un message d'amour et de tolérance qu'on ne peut qu'entendre d'une oreille bien tendue. Pourtant, il n'en reste pas moins difficile à regarder à cause de la barbarie insoutenable qui entoure le scénario.
Mel Gibson a su faire preuve d'un grand professionnalisme en réalisant ce film. L'intégralité des dialogues se font en araméen et en latin, ce qui donne de la profondeur aux répliques. Le comédien qui interprète Jésus Christ (Jim Caviezel) mérite toutes les récompenses possibles pour ce rôle. C'est de loin, et de très loin, la meilleure biopic que j'ai regardé jusqu'à aujourd'hui.
J'émets pourtant une réserve : avec un peu moins de chair fouettée, de torture, de sang, de dépeçage, de clous et autres actes de barbarie, le film aurait sûrement été tout aussi bien. Sauf que pour le petit Jésus, au profit de son humanité j'en aurai sûrement oublié ses plaies. Le visuel est vraiment très dur à supporter.
A regarder une fois, seul de préférence pour mieux l'assimiler et à ne pas montrer à un public jeune (à 23 ans je suis un peu choqué).
EDIT :
Maintenant que j'y pense, il y a une erreur de tournage. Dans une scène on voit une femme pleuré (Marie ou Marie-Madeleine). A l'époque, le mascara n'existait pas. Je savais que j'aurai trouvé quelque chose !